the eyes of life

Il y a des départs dont on parle et d'autres dont on parle moins. Il ya des départs qui se ressemblent. Il y a des départs pour lesquels on est absent. Il est parti le 30 aout 2009. Il est ârti en novembre 2008. Dans les deux cas j'étais dans un ailleurs. Il fut une des présences marquantes de ma construction de petite fille. Il fut une rencontre musicale breve, forte et fortuite. Je ne sais pourquoi je les associe pourquoi j'ai à un moment fait un lien entre eux. Mais dans les deux cas, je ressens cette colère et cette frustration de ce quelquechose qui aurait pu être et qui n'a pas été. cette sensation, elle peut envhir mon être, comme reflétant ma vie. Avec ce OUI J'ASSUME ET J'AVANCE...mais pourtant. Combien de choses auraient pu se vivre, se dire,se faire. Faut-il ou non le regretter? Faut-il ou non chercher à changer les choses? Sans doute les questions en suspens et sans réponse ne sont que des paranthèses pour retourner dans la vie qui continue encore et encore et qui déroule son tapis roulant sans jamais s'arréter. L' hommage est necessaire et important.

Voilà l' effet que m'a procuré la projection du film de Nan Goldin "soeurs,saintes et sybilles". Comme un retour en force d' une émotivité que je pensais avoir dépassée. Peut être s'était-t-elle simplment enfouie au fond de moi, refoulée? Un retour en force d'un questionnement existentiel qui pour autant ne me paraissait pas me permettre d'avancer dans la vie, dans ma vie ou dans la vie qu'on avait projetée pour moi.Ce film amène une forte réflexion sur la pulsion de vie et de mort.Car parfois,il ne tient qu'à un fil de passer d'un côté ou de l'autre. L'expérience des abysses du néant ou de la dépression, de cette descente qui vous paraît infinie. Et pourtant quand vous avez touché le fond certains trouvent la force de taper des pieds, de donner une impulsion pour remonter, sortir la tête de l'eau et respirer à nouveau avec plus d'envie de vivre. C'est tout ce chemin là que ce film vous amène à faire et de sentir que cette vie qui pour certains s'échappent complètement au point de ne plus exister est précieuse et qu'elle est à chérir.

Un mariage, une célébration, un engagement, une fête. Beaucoup de monde beaucoup d'amour, beaucoup de cadeaux, beaucoup de surprises. Un débordement de joie qui voux contamine et vous y ferez presque croire à cette union, à ce chemin, à ce possible...Peut être à condition d' être à la fois soi et vrai dans la relation à l'autre...De trouver un alter dans ce que la réalité vous offre de possible et de pouvoir transformer cette réalité en quelquechose de plus beau...Et de désirer ce que l'on a plutôt que de courir après quelqu'un qui ne viendra sans doute jamais vers vous dans un fatasme imagianire certes merveilleux mais terriblement illusoire. D'avoir le courage que je 'nai pas celui de passer de la peur à l'amour pour atteindre le bonheur.

Des jambes pour marcher, avancer, courir...Des jambes qui lachent, qui tirent et parfois font mal comme si avancer et tenir avait un coût! Des jambes cachées...Des photos de jambes et donc des jambes regardées, exposées au regard sans les dévoiler vraiment cette fois...Un seul morceau du corps, un corps morcelé avant d'être rassemblé dans de prochaines images

Se faire tourner la tête. Boucler les boucles. Voir que la terre est vraiment ronde. Agrandir l'espace. Rajouter des couleurs. Mais surtout changer la vision réelle du monde en un imaginaire enjolivé...

Picasso a dit : "S'il n'existait qu'une seule vérité, on ne pourrait peindre des centaines de tableaux sur un même sujet." Il y a ici toute la puissance de l'art et de l'humain. Cette infinité de possibles qui rend la vie si belle et la création si vaste avec autant d'angoisses pour assumer ce que l'on est dans notre unicité.

Un autre voyage, plus court, moins loin...à Barço. Si proche de Marseille et si différente pour autant avec la mer mais avec l'espace, la dynamique et de l'art en plus. De nouvelles images et retrouver des voyages comme dans mon enfance avec des amis comme avec ma famille. Merci Caro, merci Raph. A très vite pour de nouveaux départs!!!

Il y a dans le mot intimité une consonnance douce, de l'ordre du voilé-dévoilé sous-tendant une zone d'ombre. Elle amène un rapprochement, une diminution de la distance. Elle se ressent de très près, dans un espace infime où le toucher réel est si proche à mi-chemin entre le féminin et le mascuulin.

Retrouver la famille, la générosité et les traditions. En fait ça fait carrément du bien!! C'est toujours un max de boulot pour ceux qui recoivent et un max de kilomètres pour ceux qui sont loin. Alors THANK YOU SO MUCH!! A tout le monde. Parce que moi en étant ici je profite de tout ça.....

Ou la grande difficulté du retour. Retrouver les questions, les peurs et tout ressentir car plus proche ici de sa sensibilité. Moins de légèreté et d' insouciance avec autant de joie et sans doute,donc, plus de vie tout court. D'en garder tout le bonheur d'une grande et belle expérience à renouveler peut être....

Retrouver les racines, les liens doucement...pour se retrouver soi...pour mieux repartir sans doute...plus tard...